À quoi ressemble ce projet utopique niché au cœur de la forêt tropicale congolaise ?
Alors qu’il prépare un voyage pour l’Afrique, Ben Rawlence tombe sur des images publicitaires du Manono des années 1950-1960, publiées par Géomines, la compagnie minière belge, à la veille de l’indépendance. De riches visiteurs flânent le long de boulevards éclairés. Des adolescents – blancs et bien vêtus – écoutent du rock’n’roll en mangeant des crèmes glacées. Comme de petits Américains. Ces images sur papier glacé devaient rassurer les investisseurs : les autorités européennes n’avaient pas perdu la main ! Soixante ans plus tard, le contraste qu’offrent ces images utopiques avec la guerre, les viols, le conflit de minerais et des décennies de tyrannie est à vous glacer le sang… Les routes qui mènent à Manono ont été dévastées par la dictature et les guerres. Personne ne descend jamais plus bas qu’Uvira, mais qu’importe, Ben Rawlence est bien décidé à découvrir, à son rythme, par voie de terre, comment vivent les Congolais.
Presse
« Rawlence est resté inébranlable face à des situations qui auraient incité la plupart des journalistes à rester au bar de leur hôtel. Il est allé très loin dans l’exploration d’un pays ravagé. » – Adam Hochschild, auteur des Fantômes du roi Léopold
« Rawlence a un sens épidermique du détail. C’est passionnant. » – The Times
« Des portraits captivants. » – The Economist