C’est fou le nombre de choses que les mères ne font pas : boire, faire la fête, avoir une vie, voir du monde, écrire.
Alors qu’elle fait ses premiers pas balbutiants dans la maternité, une romancière à succès apprend qu’une de ses anciennes connaissances vient de noyer ses jumeaux. Le fait divers secoue toute l’Espagne, mais pour elle, l’histoire devient une obsession. Elle demande un congé sabbatique, non tant pour élever son enfant que pour se lancer dans une enquête vertigineuse sur ce crime.
Parmi les choses que les mères ne font pas, il y avait aussi tuer. Mais ça, c’était avant.
En s’attaquant au tabou des tabous, l’infanticide, en questionnant le rapport entre maternité et création, avec Doris Lessing ou Sylvia Plath, en évoquant sans fard la vie secrète, solitaire et ennuyeuse, de la jeune maman, en croisant le fer avec les « mères à l’enfant » triomphantes et caricaturales des magazines, Katixa Agirre questionne la violence, l’ambivalence et les bouleversements que charrie l’enfantement dans une société résolue à les passer sous silence.
Elle ne donne pas de réponse. Elle se contemple dans un miroir trouble et obscur. Son roman, mené comme un thriller, mêle brillamment chronique judiciaire et récit intime, et met en lumière les fragilités et les gouffres méconnus des mères débutantes. Il n’en est que plus perturbant, courageux et nécessaire.
« Véritable phénomène éditorial à quelques semaines de sa publication, c’est un roman qui penche parfois vers l’essai, brutal et vrai comme la vie même. […] Magnifiquement écrit, le roman déboulonne les mythes de la maternité en s’attaquant à quelques tabous – l’ennui ou le caractère radicalement vulnérable de l’enfance. Un bijou de la littérature au féminin. » Elle Espagne
« Pas les mères est de la littérature de tout premier plan, psychologique sans être pesante. » El Mundo
« Pas les mères est un roman addictif, un thriller surprenant. » La Vanguardia
« À mi-chemin entre le thriller, l’essai et la chronique journalistique supposée d’un assassinat fictif, le deuxième roman de l’auteure Katixa Agirre avance à un rythme trépidant. » El Periódico