Hymne à l’amour, ode au désir, chant de libération, Poème d’amour postcolonial dessine une nouvelle mythologie américaine. Dans ce labyrinthe poétique dont Natalie Diaz est le Minotaure, les terrains de basket se transforment en églises, les rivières échangent des lettres d’amour et les femmes débordent de miel. Une odyssée lyrique et charnelle, qui célèbre les corps meurtris par l’Amérique – corps de femmes, corps indigènes, corps queer et marginalisés – et fait jaillir la lumière. Voix incontournable du paysage poétique contemporain, héritière de Joy Harjo et Louise Erdrich, Natalie Diaz s’élève contre la disparition des peuples natifs et leur relégation aux marges de l’Histoire.
Poème d’amour postcolonial, son deuxième recueil, a reçu le prix Pulitzer 2021 de poésie. Au Musée national des Indiens d’Amérique, 68 pour cent des collections proviennent des États-Unis.
Je fais de mon mieux pour ne pas devenir un musée de moi-même. Je fais de mon mieux pour inspirer, expirer. Je supplie : Laissez-moi être isolée mais pas invisible.