« Je me rendis vite compte que mon projet de me lancer dans le journalisme se heurtait à un écueil de taille : je savais à peine écrire une phrase qui tienne debout. »
Tarquin Hall n’a pas toujours été un auteur à succès de polars, ni un grand reporter. Il a d’abord été un jeune homme pour qui l’aventure valait bien mieux que toutes les universités du monde. Seulement, pour faire le tour du monde à dix-huit ans, il faut de l’argent. Et pour prétendre en gagner en tant que reporter, il faut apprendre à écrire et aussi à lire, choses auxquelles notre jeune homme n’était pas exactement habitué. Le premier article qu’il a concocté ne valait guère mieux qu’une rédaction d’écolier, son vocabulaire trahissant l’influence de ses lectures de BD. Mais, après avoir traversé l’Amérique, le Pakistan, l’Afghanistan et l’Afrique, après avoir rencontré des missionnaires, des mercenaires et toutes sortes de personnages interlopes, l’écrivain en herbe a réussi à vendre quelques histoires. Beaucoup à des magazines de turf ou de compagnies aériennes. Et enfin, quelques-unes à la grande presse britannique.